Où je vous en dis un peu plus sur les deux petites mains qui s’activent derrière tout ça …
Derrière l’Atelier a minimâ, il n’y a qu’une personne : Marie-Eva et je m’improvise tour à tour potière, professeure, photographe, petit chimiste, comptable, vendeuse, graphiste, bricoleuse.
J’ai découvert la céramique lors d’un échange universitaire à l’école supérieure des arts traditionnels de Kyoto, au Japon, lors de ma scolarité à l’École Boulle, où j’ai été initialement formée au modelage en bas-relief et au moulage.
Derrière l’Atelier a minimâ, il n’y a qu’une personne : Marie-Eva et je m’improvise tour à tour potière, professeure, photographe, petit chimiste, comptable, vendeuse, graphiste, bricoleuse.
J’ai découvert la céramique lors d’un échange universitaire à l’école supérieure des arts traditionnels de Kyoto, au Japon, lors de ma scolarité à l’École Boulle, où j’ai été initialement formée au modelage en bas-relief et au moulage.
Après l’obtention de mon Diplôme des métiers d’art de l’École Boulle en 2017, j’ai poursuivi mon apprentissage de la céramique, en tant que stagiaire, auprès d’artisanes parisiennes indépendantes puis au sein de la Manufacture de Sèvres. Ont ensuite suivi de nombreuses heures de pratique, en autodidacte. J’ai créé l’Atelier a minimâ à la fin de l’année 2018.
J’essaye depuis de développer une gamme de formes et de couleurs qui me guident. Je fabrique tous mes objets, ou presque, au tour à potier, en grès, avec des couleurs issues de mes recherches personnelles d’émail. Je pars à la quête de l’équilibre, de la courbe tendue, d’une matière soyeuse ou d’une couleur qui me happe. Toutes mes pièces sont fabriquées à la main, dans mon atelier de Montreuil, en petites séries ou pièce unique. Elles sont tournées, tournassées, veillées pendant leur séchage, poncées, cuites, émaillées et recuites à 1280 degrés.
J’aime penser mes objets pour le quotidien, je les éprouve d’abord moi-même, pour en soupeser le poids, y poser les lèvres, trouver la bonne contenance… J’aime la sobriété ; une pièce qui se fond dans un intérieur mais sur laquelle, malgré tout, le regard revient. C’est pourquoi je recherche des matières minérales, naturelles dans leur environnement : comme un coquillage que l'on repère sur la plage, mais que l’on sait chez lui.
Je conclus avec quelques derniers mots à propos du choix de nom pour l’atelier. A l’origine, a minima ne signifie pas « au moins », passé pourtant comme tel dans le langage courant. La locution latine originelle est « a minima poena ad majorem », qui signifie : « à partir de la peine la plus petite, vers la peine la plus grande ». Une invitation à progresser toujours donc, à nourrir son exigence, qui me semblait pour le moins adaptée à la céramique.
Marie-Eva | Atelier a minimâ
J’essaye depuis de développer une gamme de formes et de couleurs qui me guident. Je fabrique tous mes objets, ou presque, au tour à potier, en grès, avec des couleurs issues de mes recherches personnelles d’émail. Je pars à la quête de l’équilibre, de la courbe tendue, d’une matière soyeuse ou d’une couleur qui me happe. Toutes mes pièces sont fabriquées à la main, dans mon atelier de Montreuil, en petites séries ou pièce unique. Elles sont tournées, tournassées, veillées pendant leur séchage, poncées, cuites, émaillées et recuites à 1280 degrés.
J’aime penser mes objets pour le quotidien, je les éprouve d’abord moi-même, pour en soupeser le poids, y poser les lèvres, trouver la bonne contenance… J’aime la sobriété ; une pièce qui se fond dans un intérieur mais sur laquelle, malgré tout, le regard revient. C’est pourquoi je recherche des matières minérales, naturelles dans leur environnement : comme un coquillage que l'on repère sur la plage, mais que l’on sait chez lui.
Je conclus avec quelques derniers mots à propos du choix de nom pour l’atelier. A l’origine, a minima ne signifie pas « au moins », passé pourtant comme tel dans le langage courant. La locution latine originelle est « a minima poena ad majorem », qui signifie : « à partir de la peine la plus petite, vers la peine la plus grande ». Une invitation à progresser toujours donc, à nourrir son exigence, qui me semblait pour le moins adaptée à la céramique.
Marie-Eva | Atelier a minimâ